AJELIS coordonne le projet NanoExtract financé par ANR (Agence Nationale de Recherche), qui vise à développer une nouvelle génération de matériaux extractants de type nano et microfibres pour l’élimination des métaux toxiques et stratégiques des déchets liquides. Ces matériaux ont l’objectif d’apporter des bénéfices environnementaux et économiques aux acteurs industriels.
Le consortium a développé des sorbants polymères fibreux de faibles diamètres (1 à 20 μm) avec des propriétés chimiques échangeuses d’ions et/ou chélatantes identiques à celles des REI granulaires. Comparativement aux diamètres des REI (plusieurs centaines de micromètres), les fibres sont beaucoup plus petites et par conséquent leur action est plus rapide. Plusieurs procédés de fabrication ont été mis en œuvre : l’électrospinning (moins de 1 micromètre), le force-spinning (1 à 3 μm) et le post traitement de fibres textiles (20 μm) dans le but de satisfaire à différents débits de filtration d’effluents.
Le challenge d’apporter à ces fibres des capacités de capture élevées et surtout de stabilité dans des conditions d’usages réelles (température, pH) a également été réussi. Cette stabilité chimique des fibres a permis de réaliser des régénérations multiples sans lesquelles aucun développement industriel ne serait possible.
Comparaison directe par MEB de billes de REI et des fibres AJELIS
Informations factuelles
Le projet NanoExtract (Traitement d’effluents liquides industriels par extractants nanofibres hautes performances) est un projet financé par le programme PRCE de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR). Il a été coordonné par Ekaterina SHILOVA (shilova@ajelis.com), société AJELIS. Ce projet associait deux laboratoires de recherche publics (LICSEN/IRAMIS/DSM du CEA Saclay et ICMMO – UMR 8182 – Université Paris Sud) et la Start-Up AJELIS. Le projet a débuté en octobre 2016 et s’est déroulé sur 60 mois pour se finir en octobre 2021. Il a bénéficié d’un soutien de 300 k€ de la part de l’ANR pour un coût total d’environ 800 k€.